Déc 282011
 

Ikhlas et Claude se sont rencontrés sur internet en 2008. De leur relation virtuelle, est naît un véritable amour et très vite ils se rendent compte qu’ils sont fait l’un pour l’autre et décident alors de se rencontrer. Claude se rend plusieurs fois au Maroc pour y rejoindre Ikhlas. En mars 2009, ils décident de s’unir pour le meilleur et pour le pire. Pour bien faire les choses, Claude retourne en France et Ikhlas fait une demande de visa long séjour au titre de conjoint de français mais peu de temps après le malheur frappe le couple : Claude se retrouve hospitalisé et opéré suite à un grave accident de travail. Ikhlas se voit dans l’obligation de porter assistance à son époux et décide de le rejoindre avec un simple visa court séjour et de ne pas attendre l’obtention du visa long séjour.

Signez la pétition ici.

En juillet 2009, elle quitte donc le Maroc avec ses deux enfants issus d’un précédent mariage :

– Nabil né le 01/04/1998 au Maroc et scolarisé en classe de 5ème au collège François Rabelais à Poitiers

– Hichem né le 22/07/1991 au Maroc et scolarisé en 2ème année de CAP au lycée Auguste Perret à Poitiers

Cette famille recomposée s’installe à Poitiers où elle mène une vie normale comme n’importe quelle famille française, à une différence près, Ikhlas vit avec une épée de Damoclès sur la tête : le préfet de la Vienne refuse de lui accorder le droit au séjour et lui notifie en novembre 2010 une obligation de quitter le territoire français. Contre toute attente, le TA de Poitiers confirmait la décision du préfet car Ikhlas ne remplit pas les conditions d’entrée sur le territoire français pour obtenir un titre de plein droit en qualité de « conjoint de Français ». Comble du malheur, le couple est victime d’un accident de moto en octobre 2011 à la suite duquel ils est convoqué par la gendarmerie pour une audition à laquelle Ikhlas et Claude se rendent en toute confiance et bonne foi mais Ikhlas sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français est emmenée directement en rétention à Paris, soit à des kilomètres de son domicile, de sa famille. Le Tribunal administratif de Paris décide de la remettre en liberté. Le corps portant encore les stigmates de l’accident, double fracture aux visages avec incarcération graisseuse,Ikhlas retrouve les siens mais toujours menacée d’expulsion au moindre contrôle d’identité. Comment envisager un retour au Maroc quand son époux va prochainement subir une amputation de la jambe ? Comment renoncer, ne fut-ce que quelques mois, à ceux qu’on aime, à ses amis, à ses voisins ? De plus, Ikhlas et ses enfants sont parfaitement intégrés et appréciés de tous. Pour ces raisons, nous, enseignants, amis, citoyens, signataires de la présente pétition, demandons l’annulation de l’obligation de quitter le territoire français dont fait l’objet Mme Ikhlas G. afin qu’elle puisse continuer à vivre sereinement dans ce pays qui est le sien.

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