Sep 122012
 

Une citoyenne française a été forcée de vivre sa grossesse et d’accoucher seule, loin de son conjoint bloqué au Maroc par les procédures de transcription de mariage.

Malika YAHYAOUI, citoyenne française, est en couple avec Soufiane, ressortissant marocain, depuis 2009. Malika fait de fréquent aller-retour entre la France et le Maroc pour rendre visite à son compagnon.

Faute de pouvoir célébrer leur union en France, le couple décide de se marier devant les autorités marocaines en juillet 2011. En janvier 2012, les conjoints demandent la transcription du mariage à l’état civil français, alors que Malika est enceinte de quelques semaines.

Mais les autorités consulaires tardent à transcrire le mariage, étape pourtant nécessaire à la délivrance d’un visa auquel Soufiane, en tant que conjoint de français, a droit. Malgré les nombreux mails pressant envoyés par le couple, rien ne bouge. Malika doit vivre sa grossesse loin de Soufiane et vivre dans l’angoisse qu’il ne soit pas là pour l’accouchement.

Quand le mariage est enfin transcrit à l’état civil 6 mois plus tard, les épreuves ne sont pas terminées : il manque encore le livret de famille qui met près d’un mois à arriver. Malika ne le reçoit que le 29 août 2012, quelques jours avant son accouchement.

Le temps d’envoyer le livret au Maroc et d’avoir un nouveau rendez-vous au Consulat pour déposer la demande de visa, Malika a déjà accouché. Seule. Loin de Soufiane qui ne pourra obtenir son visa que dans quelques semaines, si tout va bien.

Depuis près de 3 mois, l’association des Amoureux au ban public a répertorié plusieurs cas de citoyennes françaises contraintes de vivre leur grossesse, et parfois même d’accoucher, loin de leur mari.

Les Amoureux au ban public appellent donc le gouvernement à :
• Créer de toute urgence un visa spécifique pour les futurs parents d’enfants français leur permettant de vivre auprès de leur conjointe durant leur grossesse et d’assister à l’accouchement de leur enfant
• Faire passer des instructions dans les Consulats afin que les dossiers des futurs parents d’enfants français soient instruits de manière urgente.

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