Mai 222014
 

Les Amoureux au ban public sont signataires de l'Appel lancé par CoordEurop (Coordination Européenne pour le droit des étrangers à vivre en famille) dans le cadre des éléctions européennes 2014.

Intitulé "Le Droit de vivre en famille est un droit universel", l'appel et plus largement la campagne ont pour objectif de promouvoir une approche politique de l'immigration en tant que réalité structurelle où le migrant et sa famille sont considérés à part entière membres actifs de la société au niveua local, national et communautaire, en interpellant les candidats au Parlement Européen, puis en dialoguant avec les élus.

— > Découvrir l'appel sur le site de CoordEurop

Ci-dessous, le courrier qui a été envoyé aux candidats :

"Chère Candidate, cher Candidat,



Les Citoyens européens, signataires de cet Appel, sont convaincus que l’Europe peut devenir un espace politique et social où les populations qui y cohabitent s’engagent à construire un avenir commun, à partir de leurs différentes origines et appartenances : dans cette construction les familles des étrangers sont une ressource indispensable.



Une démarche juridique discriminatoire oppose toujours une majorité de la population de l’Union européenne, composée de 506 millions de “citoyens communautaires” et une minorité importante d’environ 33 millions d’étrangers « extracommunautaires » régulièrement résidents



Certaines formes de discrimination entraînent de graves retards, qui tendent à devenir chroniques et à s’intensifier, dans le processus d’insertion de populations d’origine étrangère ; elles représentent une véritable menace à la cohésion sociale



Malgré les progrès législatifs indéniables produits par la Directive communautaire du regroupement familial, les droits de ces personnes restent soumis aux aléas des politiques d’immigration nationales. Ainsi, les immigrés non communautaires subissent un traitement différencié par rapport aux autochtones, car ils doivent remplir des conditions plus exigeantes pour pouvoir former une famille ou encore se faire rejoindre par les membres de la famille dont ils ont la responsabilité. De plus, dans plusieurs pays ils font l’objet d’ingérences étatiques indues dans leur sphère privée, inadmissibles pour les autochtones.



Les signataires de cet Appel représentent nombreuses fédérations nationales d’associations et d’organismes œuvrant pour la pleine reconnaissance du droit à la vie familiale pour les ressortissants des “Pays tiers”. Prenant appui à la fois sur l’observation directe de l’application de ce droit, sur notre expérience du terrain et sur nos compétences multiples, nous attirons votre attention sur un certain nombre de normes et pratiques administratives qui entravent le droit fondamental de vivre en famille de la part des étrangers non communautaires ; nous les présentons dans le document annexé à cet Appel. 



Nous demandons un changement dans l’approche politique: le droit de vivre en famille est un droit universel ; son application ne peut être subordonnée aux variations conjoncturelles et contingentes de la politique des Etats. Les Etats n’ont pas le droit de refuser aux étrangers des Pays Tiers, qui vivent et travaillent légalement dans l’Union, de s’unir librement avec le conjoint de leur choix, ni de leur empêcher de regrouper les membres de famille dont ils sont responsables. 



L’Union Européenne doit faire confiance aux familles qui décident de s’y installer : elles enrichissent nos sociétés de générations nouvelles, motivées à la réussite. Les efforts d’intégration qui leurs sont demandés doivent leur faciliter la tâche de devenir citoyens à part entière, pour faire face avec nous aux défis qui vont bien au-delà de nos frontières.



Madame, Monsieur,n’hésitez-pas à nous manifester votre point de vue sur ces questions : nous le ferons connaitre à nos adhérents, qui pourront l'apprécier."

Désolé, les commentaire sont désactivés pour l'instant.