Fév 162018
 

Le magazine « Et la santé on dit quoi ? » consacre dans son numéro de janvier 2018 une double page aux Amoureux au ban public.

Découvrez l’article et l’ensemble du numéro de janvier en ligne : http://inpes.santepubliquefrance.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1832.pdf

Attention, une information erronée s’est glissée en deuxième page : il ne faut rien prouver à la préfecture pour se marier. La préfecture est concernée au moment de la demande de titre de séjour – après la célébration du mariage-, et c’est à ce moment là que des preuves de vie commune sont exigés…
Ah, c’est compliqué pour tout le monde de comprendre les démarches et les exigences !

 

Nov 302017
 

C’est dans le cadre du festival national Migrant’Scène, organisé par la Cimade, que le film de Nicolas Ferran sera projeté le dimanche 3 décembre prochain à Figeac.

Pour découvrir les témoignages des treize couples qui ont accepté de raconter leur histoire face à la caméra, rendez-vous à 18h au Cinéma de l’Astrolabe Grand Figeac.

L’entrée est libre !

En savoir plus sur le programme du festival à Figeac

En savoir plus sur le festival Migrant’Scène 

Sep 252017
 

«  C’est un appel au secours que nous lançons aujourd’hui afin de permettre à mon mari de rester en France. Nous avons besoin du soutien et des idées des gens. * »

Découvrez la pétition de soutien à Azadar et Daphné, lancée par le couple lui-même via la plateforme change.org !

Les Amoureux au ban public se font le relai du couple, pour les aider à récolter des signatures.

A signer, à diffuser, à partager sans modération…

Daphné a également répondu à une interview pour « La voix du Nord », lisez son histoire sur le site du journal. (*extrait tirés de l’article)

 

 Publié par le 25 septembre 2017
Sep 252017
 

Nous nous sommes rencontrés en août 2014 à la Seyne-sur-Mer alors que j’étais en congés avec mes enfants.

A l’époque je suivais encore un traitement pour dépression, et ce depuis 5 ans.

Il est tunisien et était entré avec un contrat de travail en France mais son visa n’avait pas été renouvelé…

Nous nous sommes tout de suite plu, nous avons discuté, puis nous nous sommes vus régulièrement. Lorsque je suis rentrée chez moi, nous sommes restés en contact, puis il a décidé de venir passer un week-end à la maison, c’était le 13 septembre 2014.

Il n’aurait sans doute jamais dû repartir vers le sud… Nous avions décidé de nous installer ensemble mais il souhaitait récupérer ses affaires : il s’est fait arrêter à la sortie d’un chantier le 24 septembre 2014… et là l’enfer commence. Pourtant, malgré cet enfer « administratif », Mahdi me fait revivre: grâce à lui, sa gentillesse, son courage, je reprends goût à la vie et je parviens à stopper mon traitement en février 2015.

Suite à un premier recours non abouti, nous nous pacsons le 30 juillet 2015 (je n’étais pas très chaude pour le mariage, étant divorcée, mais je le regrette maintenant). Malheureusement, mal informés sur le droit des étrangers, on dépose un dossier de demande de visa temporaire à la préfecture quelques semaines plus tard. Ce visa est refusé et il fait l’objet alors d’un second OQTF. On refait alors l’ensemble des démarches: appel devant le tribunal administratif… en vain.

Entre temps, on se marie. Mais rien n’y fait: on lui dit qu’il doit repartir en Tunisie faire sa demande de visa long séjour, qu’il n’y aura pas de problème pour revenir… C’était le 16 mars 2016…

Depuis nous sommes séparés, on s’appelle tous les jours, plusieurs fois par jour. Nous avons déposé un recours auprès de la commission des recours contre les refus de visa à Nantes. Je me suis rendue en Tunisie afin d’être auprès de lui. Lorsque j’ai demandé d’accéder au Consulat de France à Tunis en tant que ressortissante française, on m’a même refusé l’accès!

J’ai reçu aujourd’hui la décision de la commission: notre demande est rejetée, nous n’apportons pas la preuve suffisante d’une vie commune, malgré photos, témoignages, etc., et malgré mes aller-retour entre la France et la Tunisie (4 fois depuis notre séparation). On reproche à mon mari d’avoir eu une relation avant de me rencontrer…

Nous avons déposé un recours auprès du Tribunal administratif de Nantes depuis le 3 octobre 2016 et nous vivons depuis dans une attente interminable.

Je vis très mal cette situation et surtout cette suspicion, non seulement vis-à-vis de mon mari mais aussi de moi-même. J’ai toujours travaillé, payé mes impôts, et la seule chose que je demande c’est de me laisser vivre en paix avec l’homme que j’ai choisi. Nous souhaitons fonder une nouvelle famille, avoir un enfant, et je souhaite que cet enfant, que mes enfants, puissent grandir dans un pays qui respecte les droits de l’homme.

Nous allons continuer notre combat, pour tout ceux qui sont comme nous, mais aussi en mémoire de tout ceux qui ont dû se battre pour nos libertés. A mon amour que je n’abandonnerai pas malgré tout ce qu’on nous fait subir.

 

 Publié par le 25 septembre 2017
Sep 252017
 

Je suis française et mon conjoint est camerounais.
Et on vit loin l’un de l’autre depuis trop longtemps.
Avec Steve, nous nous sommes rencontrés en 2009, grâce à un séjour humanitaire au Cameroun. Nous sommes devenus amis.
3 ans plus tard, je retournais au Cameroun et notre relation évoluait en AMOUR. Depuis, nous sommes en couple.
J’ai réalisé de nombreux voyages au Cameroun, et notre amour a grandi.
Il a tenté des visas tourisme sans succès pour venir en France.
De notre amour est née une petite princesse métisse.
Il a fait toutes les démarches pour la reconnaître à l’ambassade de France à Yaoundé (ce qui n’est pas chose aisée).
Après plusieurs mois, la transcription s’est faite sur notre livret de famille à ma fille et moi.
On lui a là-bas conseillé le visa court séjour parent d’enfants français qui lui a été refusé car il ne présentait pas l’envie de rentrer au Cameroun: c’est pas possible!!
Il a fait un recours sur place et j’ai hélas moi attendu la réponse à son recours pour contacter la commission à Nantes du coup j’étais hors délai.
Cela faisait 18 mois que ma fille était née et que j’étais mère isolée… Je tiens bon mais qu’a-t-on fait de mal pour mériter ça ?
Suite à ce refus nous avons décidé de nous marier. Là-bas forcément, loin de nos familles puisque la majorité de sa famille est en Europe. Il n’avait que sa grande sœur et moi mon petit frère et ma meilleure amie. Nous nous sommes mariés le 18 avril 2017.

Nous avons pu déposer notre demande de visa pour rapprochement de conjoint que fin août n’ayant eu la transcription que fin juillet avec les vacances, la fermeture de la mairie de mon village…

Et désormais, nous attendons…

Mon stock de patience est épuisé pour toute une vie. Notre fille a 28 mois.

 

 Publié par le 25 septembre 2017
Fév 142017
 

Article à retrouver sur le site de FranceInfo

Mariée dans les Vosges, à Neufchâteau, le 27 février 2016  à un ressortissant tunisien, Sandrine Farnocchia, conseillère municipale de la ville, ne peut revoir son époux, privé d’entrée sur le territoire.

Par Thierry Pernin

L’amour, dit-on, ne connaît pas de frontières, mais parfois il complique les choses. Un couple franco-tunisien, séparé par la Méditerranée et par un refus de visa, en témoigne. Lundi 13 février 2017, Sandrine Farnocchia, de Neufchâteau, attend désespérément que son mari puisse revenir en France.

La rencontre
Pendant l’été 2014, Sandrine Farnocchia fait la connaissance de Mahdi Bennour, 34 ans, alors qu’elle est en vacances dans le Sud de la France.
Une véritable idylle naît entre la conseillère en formation au Greta et son amour de vacances, arrivé sur le territoire français deux ans plus tôt avec un contrat de travail jeune travailleur.
Après les vacances, comme Mahdi n’a pas régler sa situation à temps, la police lui signifie de quitter le territoire.

Le mariage
Depuis, Sandrine et Mahdi ont tenté de régulariser cette situation puis, en toute connaissance de cause, le 27 février 2016, Simon Leclerc, maire de Neufchâteau, a même consenti à les unir en mairie.
Trois semaines plus tard, le 16 mars, Mahdi est retourné en Tunisie pour ne pas se retrouver en centre de rétention.

L’attente
Aujourd’hui, malgré les attestations de voisinage et les interventions des élus, le consulat français, à Tunis, bloque le dossier. Il considère que c’est un mariage blanc et refuse le retour de Mahdi.

Nov 172016
 

Comme l’évoque si bien Lamartine « un seul être vous manque et tout est dépeuplé », voilà ce que je ressens au fond de moi, ces mots sont plein de sens.

Cela fait maintenant 14 mois qu’on m’a séparée de mon mari que j’aime et dont je suis toujours amoureuse. La première fois que j’ai aperçu son visage, j’ai de suite ressenti des sentiments très forts à son égard, chaque pensée vers lui me fait instantanément du bien.

Malheureusement loin de mon mari, c’est dans ces moments d’éloignement que mon amour, que notre amour se renforce. Ma souffrance est indescriptible, je me sens vide, je n’ai plus le cœur à sortir voire les gens qui sont autour de moi, tout me semble si triste ici, ce vide sans mon mari. L’appartement que je partage avec mon mari me rappelle sans cesse les moments heureux de notre histoire d’Amour, qui me paraissent désormais loin.

Quoi qu’il arrive, quoi qu’il se passe mon mari sera toujours mon plus beau cadeau que la vie m’a offert et personne ne pourra prendre sa place dans mon cœur.

Aujourd’hui seul le vide le désespoir et surtout la souffrance rythment ma vie sans mon mari, ce n’est pas normal, aidez-nous à retrouver une vie normale à deux. Merci.

 

 

 

Oct 012016
 

Après trois ans de plaidoyer et un succès sur le plan judiciaire, le Ministère de la Justice revient enfin sur la circulaire du 29 mai 2013 empêchant certaines personnes étrangères de se marier en France avec un quelqu’un du même sexe en raison d’accords avec les pays dont ils sont ressortissants passés bien avant l’adoption de la loi du mariage pour tous.

Cette circulaire, pathologiquement discriminatoire, a conduit de nombreux couples à devoir renoncer à leur projet de mariage, portant ainsi directement atteinte à la liberté matrimoniale, pourtant protégée constitutionnellement au titre des libertés individuelles.

Aussi plusieurs associations dont les Amoureux au ban public ont mené collectivement un combat frontal contre cette circulaire à force de communiqués, rencontres au Ministère et bien sûr d’actions contentieuses. C’est suite à l’arrêt de la Cour de cassation du 28 janvier 2015, inscrivant définitivement la loi du 17 mai 2013 dans l’ordre public international que l’action de plaidoyer s’est intensifiée.

Aujourd’hui nous nous félicitons de cette nouvelle circulaire, parue le 5 août 2016, à destination des parquets civils ! Elle met fin à cette perche trop bien tendue à tout ceux qui, revêches à l’idée de marier deux personnes de même sexe et/ou dont l’une de nationalité étrangère, pouvaient user de ce prétexte tout trouvé pour empêcher leur union.

Nous déplorons néanmoins l’absence de courage politique de nos représentants qui, non contents d’avoir mis trois années à rectifier le tir, ont fait paraître cette circulaire en plein mois d’août sans aucune communication officielle.

La voici donc :

Cir 05082016 Mariage couples personnes même sexe règle de conflit de lois…

 Publié par le 1 octobre 2016